Quand on ne trouve pas l’outil nécessaire dans le commerce… il suffit de le fabriquer !!
Impossible de trouver une clef de 32 de moins de 20mm d’épaisseur… dans ce sens là la modification est assez facile.
Mais Antoine s’est attaqué au nettoyage du compartiment moteur, en enlevant les nombreuses couches de matières… créatives… ajoutées au fil des ans probablement pour ne pas que le flat4 prenne froid dans l’Oregon (plaques de mousses isolantes, cordon de mousse polyuréthane de plusieurs centimètres d’épaisseurs…etc).
En enlevant le plancher passager, j’ai vu que le fond de coffre à outil est bien attaqué… pas mal de points de rouille perforante, pas le choix : il faut faire de la chirurgie !!!
J’attaque donc la découpe des zones malades.
Et franchement l’intérieur du coffre n’est pas en super état !! … avant de reconstruire, il faudra passer par le sablage au grain moyen, histoire d’y voir plus clair.
Une fois les nouvelles pièces découpées & ajustées, quelques points de MIG pour fixer tout ça :
Le second plancher est maintenant en place et le fond de coffre est réparé. Reste à finir les soudures par de beaux cordons tout propres et pour ça Thierry vient me filer un coup de main !!
Maintenant que je suis un pro de la soudure (j’ai au moins 2h d’expérience… et 15cm de cordon à mon actif), je passe au gros du chantier : découpe des planchers d’origine complètement morts.
Et là, gros dilemme : Est-ce que je dépointe l’ensemble du plancher ou bien je remplace uniquement les zones centrales ?
Après avoir enlevé l’anti-gravillon, j’inspecte l’ensemble : les zones extérieures sont en bon état & surtout la zone sous le tunnel central est nickel. J’opte donc pour la seconde solution : découpe des deux zones centrales, ajustage des nouveaux planchers commandés chez Joma Parts, pointage & soudure bord à bord.
Le démontage commence avec Antoine qui me file un coup de main. Le volant, les sièges et les panneaux de portes facilement enlevés sont la première étape, c’est aussi la plus facile.
En dessous, c’est plus… attaqué !! Les planchers comme prévu, sont complètement morts : il y a de la rouille perforante partout. Les joints sont tous complètement secs, c’est cassant & dur à enlever. La moquette est plutôt bien conservée, elle est soigneusement mise de coté. Le reste est plutôt correct mais c’est une vrai galère de gratter l’isolant goudronné collé il y a 47ans.
Dans l’ensemble c’est plutôt une bonne surprise : les points fragiles sont moins touchés qu’on aurait pu croire, seuls les cuvettes de dessous de portières sont vraiment mal, c’est la maladie des ces voitures quasiment aucune n’est épargnée. il faudra découper.
Reste quelques vis récalcitrantes, les vis de portières repeintes ne se laissent pas toutes faire, ainsi que les vis de siège arrière… Je n’ai eu aucune pitié pour ces rebelles : à la perceuse !!!! …. ou la disqueuse…
Dans l’ensemble la carrosserie est en bon état, seule la technique du boucher new-yorkai improvisé carrossier qui a élargie 3 des 4 ailes est a revoir !!
Maintenant qu’on y voit un peu plus clair, il va falloir commander les pièces & s’attaquer au sablage.